Pour réduire significativement son impôt sur le revenu, le contribuable dispose d’un outil particulièrement pertinent : le Girardin industriel outremer.
L'investissement sera cependant orienté vers des projets industriels qui contribuent activement au développement économique durable de la région, et non simplement une démarche destinée à profiter d’avantages fiscaux sans impact réel sur le terrain. Cela garantit que les fonds investis dans le cadre de la loi Girardin industriel soutiennent réellement la création d'emplois et le renforcement de l’économie locale, dans un objectif de pérennité et de croissance.
Soulignons que l’investisseur n’achète pas le matériel pour le faire louer et ensuite le revendre. L’objet de l’investissement doit être destiné à une véritable activité industrielle, de nature à favoriser la pérennité et la croissance de l’économie locale. De plus, à l’échéance des 5 ans d’engagement, le matériel est racheté d’office par l’entreprise ultramarine, certes, mais à un prix symbolique de 1 euro.
Par conséquent, l’investisseur accepte de renoncer à la récupération du matériel. De même, il est informé à l’avance qu’il ne perçoit pas les loyers de la mise en location, bien qu’il s’agisse d’une activité qui génère des revenus locatifs. En effet, la contrepartie de son investissement est la réduction de son impôt sur le revenu qui est particulièrement conséquente : jusqu’à 114% à 119% du montant de son apport : en savoir plus avec euodia. fr.
Par ailleurs, l’investissement ne doit pas être purement spéculatif, c'est-à-dire qu’il ne s'agit pas simplement d’acheter des équipements ou des biens dans l'objectif de les revendre à profit sur une courte période. Le but est de soutenir des projets industriels réels et durables qui auront un impact positif sur l'économie locale.
Découvrons ce que cela signifie concrètement dans les paragraphes qui suivent.
Destiner les investissements à une activité industrielle productive
L'investissement doit servir à soutenir une activité industrielle tangible et durable (comme la production et la transformation industrielle, l’agriculture, l’artisanat, l’aquaculture et la pêche, ou encore les projets d’infrastructure et les services à la personne). Ces activités doivent contribuer à la création de valeur ajoutée et au développement de l'économie locale. Par exemple, investir dans des équipements pour une usine agroalimentaire ou pour une centrale énergétique ne consiste pas simplement à acheter du matériel, mais aussi à aider à créer des emplois et à stimuler l’activité économique.
Favoriser la pérennité et la croissance de l’économie locale
L’objectif est de s'assurer que l'investissement produit un impact de longue portée sur la région, plutôt que d’être une opération à court terme destinée à profiter d'une réduction d’impôt sans réelle contribution à l’économie locale. En d'autres termes, l'investissement doit jouer un rôle dans la consolidation et la croissance des secteurs industriels locaux, en augmentant la production, en améliorant les infrastructures et en développant de nouvelles industries qui permettront de renforcer l’autosuffisance économique de la région.
S’engager sur le long terme
Le dispositif Girardin industriel exige également que les équipements achetés soient mis en location à des entreprises locales pendant une durée minimale de 5 ans. Cette condition est un rempart en ce sens où il ne s’agit pas de se limiter à des achats à des fins spéculatives pour revendre rapidement, sans réellement favoriser l’activité économique de la région.
Pour conclure, rappelons que l’économie des territoires d'outre-mer présente des caractéristiques spécifiques, influencées par leur éloignement géographique, leurs ressources naturelles ainsi que leurs particularités sociales et culturelles. Bien que ces régions aient un fort potentiel de développement, elles rencontrent aussi plusieurs défis économiques. Analyser l'économie outremer permet de comprendre les opportunités et les enjeux pour les investisseurs et les entreprises. Le Girardin industriel cible en particulier les secteurs d’activité nécessitant un soutien financier des investisseurs métropolitains.